couture : Romy un grand sac gris
J'traînais les pieds, des casseroles ,J'n'aimais pas beaucoup l'école
Olivia Ruiz, c’est une chanson que j’aime beaucoup et qu'il m'arrive de l'écouter en boucle lorsque je couds
C’est vrai que je suis en train de traîner des pieds pour retrouver le chemin de la blogosphère après une absence inhabituelle
En revanche j’aime beaucoup l’école. J’ai toujours aimé ça et lorsque la fin de l’année scolaire sonnait, eh ben j’étais malheureuse. Au fil des années j’ai conservé cette soif d’apprendre et de me former tant dans le domaine professionnel que pour mes loisirs. Les choses ont bien changé lorsque je suis entrée dans la vie professionnelle où je comptais les jours qui me séparaient de mes congés d’été.
Puisqu’on est dans le thème des vacances, les miennes sont créatives et sportives. Je partage mon temps libre entre mon atelier et mon vélo. La folie des T-shirt est en train de s’atténuer pour laisser place à la sacs mania. J’ai cousu 2 sacs et un troisième est en cours de réalisation.
Pour réaliser le premier, je me suis plongée dans le livre d’Edwige Foissac de la Petite Cabane de Mavada qu’on m’a offert à Noël. J'ai été charmée par les jolis modèles, tous plus originaux les uns que les autres. Puisqu’il faut bien faire un choix, Romy a retenu toute mon attention, d’autant plus que ce sac ne m’est pas destiné. Je l’ai cousu pour l’anniversaire d’une dame âgée de mon entourage, une personne que j’apprécie beaucoup.
Pas facile de faire un choix judicieux de tissu. Je voulais une réalisation qui ne fasse surtout pas ‘’mémé ‘’ avec ma manie de convertir les gens au style "djeuns". Profitant des soldes, je suis allée faire un tour chez Mondial tissus et la pioche fût bonne. Je me suis dit que le gris serait tout à fait de circonstance : il s’agit d’un tissu épais style imitation daim. Pour les passepoils ainsi que la doublure, j’ai choisi un coton noir et blanc qui était soldé à 70 %.
Ma seule déconvenue c’est que les 0,50 m de tissu coton ne suffisaient pas pour toutes les pièces de la doublure ainsique les passepoils La laize est de 112 cm et non 140 cm comme habituellement. Il a donc fallu ruser et puiser dans mon stock, ce qui fait que j’ai utilisé 3 tissus pour l’intérieur du sac
J’ai pris mon temps et je dois avouer que j’ai avancé à la vitesse escargot. J’avais envie d’une réalisation impeccable. Coté changement par rapport au patron, je l’ai rapetissé de 2 cm en longueur et en largeur. Je n’ai fait qu’une poche d’un côté et elle se ferme par un aimant intérieur. J’ai utilisé une jolie fermeture de mon stock. Quant aux lanières, c’est une chute d’imitation cuir d'autruche. J’ai cousu une bande de tissu coton à l’intérieur des lanières. Du Jeffitex vient renforcer le fond du sac afin qu’il puisse tenir tout seul. Pour donner de la tenue, j’ai utilisé de la ouatine nuage pour la doublure.Le passepoil est fait maison. Au total : 5 tissus entrent dans la composition de ce sac
Le sac mesure 32 cm de haut et 30 de large
L'envers su sac
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En conclusion, je suis absolument emballée par ce modèle de sac, le coudre a été un moment très agréable et je le verrais bien en sac à dos
Verdict demain quant à savoir si mon œuvre comblera sa destinataire !
Si j’ai déserté mon blog ainsi que les vôtres, c’est parce que j’ai été happée par la réalité du quotidien pas toujours facile à vivre. En plus, mes neurones ont été mis à mal avec cette chaleur et j’ai préféré ne pas publier plutôt que d’écrire des articles bâclés. Il y a aussi eu un passage à vide : le coup de blues de la blogueuse, vous connaissez ? En fait ma forme est toujours au top mais la blogueuse qui sommeille en moi avait besoin de prendre du recul, peut-être pour mieux rebondir.
Je n’arrive plus à trouver ma place dans cet univers, je n’arrive plus à retrouver l’ambiance bon enfant basé sur la convivialité, l’échange et le partage qui régnait à mes débuts. La blogosphère couture est devenue une compétition et une course de vitesse. Je trouve que rapidité n’est pas compatible avec perfection. La déferlante de patrons indépendants a donné lieu à une espèce de moutonage, le must c’est de coudre le dernier patron à la mode. Certains modèles ne brillent pas par leur originalité, d’autres ne sont pas particulièrement seyants. Sachez que Le modélisme ne s’improvise pas, je l’ai appris à mes dépends. Il y a des règles d'or à respecter en matière de patronage
Mon style atypique ne fait pas toujours l’unanimité. Peu importe je tiens à rester fidèle à moi-même, à coudre comme je le ressens, comme j’en ai envie, ne pas me poser de question, ne pas chercher à plaire si ce n’est à moi-même, ne rien m’interdire, faire les choses au feeling du moment. D’autre part, l’écriture était devenue une partie de moi, un moyen de n'extérioriser. Je souhaite que mon blog puisse encore me donner du plaisir et du dynamisme, choses que j’ai envie de transmette.
Après ce coup de gueule, je tenais à vous dire que si je suis encore là c’est grâce à vous, à vos encouragements, votre soutien et votre enthousiasme. Mettre des bâtons dans les roues ne sert à rien à part faire du mal ! Au-delà des éloges que vous faites à propos de mes créations, vous me complimentez aussi pour ce que je suis. Ce sont des marques de reconnaissance qui font chaud au cœur et ont le don de renforcer la confiance en moi. Sachez qu’un compliment sincère est un vrai cadeau et je vous en remercie de tout coeur.
Pour en revenir au sujet couture, J’ai à mon actif une jupe avec le sac assorti, 2 robes d’été et une pièce de vêtement jamais présentée ici , à découvrir prochainement
C’est à mon tour de vous encourager, éclatez-vous dans ce que vous faites, voyez la vie du bon côté, elle n’en sera que plus belle. N'hésitez pas à réagir à propos de cet article , votre avis compte beaucoup.